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Le Loup - analyse de Pierre Athanaze


Difficile de passer à côté du débat passionné qui s’instaure lorsqu’on parle du loup.


Le loup en France est un paria.


Et évidemment, une fois de plus, seul le choix de la destruction paraît légitime dans une société qui a fait de l'homme un esclave.


Détruire est sans doute ce que l'humanité sait le mieux faire, en toute conscience, affichant ainsi la preuve de son existence supérieure.


L'abandon de l'idée selon laquelle la préservation de notre environnement passe par le respect de toutes les espèces qui partagent un même écosystème, c'est évidemment l'abandon de ce que chaque chose, chaque être présent sur notre planète, est en interaction avec les autres, qu'il le veuille ou non.


En dénaturant les écosystèmes, nous acceptons passivement le chaos qui en résulte et nous allons même jusqu'à nous persuader qu’il n’est pas possible de faire autrement.


Le chaos provoqué peut être écologique : si on détruit une espèce, on élimine également toute une guilde d'autres espèces, animales ou végétales qui sont en interaction entre elles.


Mais c’est aussi un chaos social, résultat d'un problème majeur : la politique.


L'écologie n'est pas « politique », c'est la réalité du monde dans lequel nous vivons, et la plupart des responsables du désastre actuel (les Laboratoires chimiques, sociétés pétrolières et les soi-disant gestionnaires de notre environnement) ne sont que les esclaves d'une pensée unique et dévastatrice, ce dieu que l'on nomme PROFIT...


La destruction est en marche et passe en premier lieu par l'extinction de tous les concurrents, les autres prédateurs, qu'ils soient humains, loups, ours, lynx, requins etc.


C'est une réalité.


Un écosystème sans prédateurs est un écosystème dont l'évolution n'apporte pas la sécurité écologique dont l'humanité a besoin.


Le rôle du prédateur naturel est fondamental.


Respectons la Nature.


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